L’impression 3D aura déjà 40 ans 2024 mais elle ne finit pas d’évoluer et de nous surprendre.
Si la forte médiatisation de cette technologie à la fin des années 2000 a eu pour mérite de créer l’engouement du grand public, ce dernier n’a souvent pas conscience des efforts de recherche sous-jacents. Sans ce développement continu, les industriels se seraient arrêtés aux premières désillusions qu’un grand nombre de particuliers a rencontré en supposant qu’imprimer un objet se faisait d’un clic de souris. Les compétences requises sont nombreuses : modélisation 3D, gestion des formats de fichiers, choix des matériaux, réglages du slicer, paramétrage des températures et vitesses… et pour obtenir un modèle fonctionnel, les compétences en mécanique (voir en calcul de structure) sont indispensables.
Faire varier ces paramètres et vérifier le résultats par une simple inspection visuelle ne suffit pas. Un contrôle dimensionnel et des essais de résistance mécanique sont les premiers outils d’une qualification sérieuse du procédé.
La tomographie permet la compréhension de nombreux phénomènes et apporte des réponses que les techniques traditionnelles ne permettent pas :
- inspection non-destructive (recherche de défauts, dépoudrage ou supports insuffisants)
- analyse des porosités, des inclusions, et des volumes de matériau
- contrôle dimensionnel de zones inaccessibles (entre autre, les zones d’évidement)
- comparaison pièces réelle/CAO
- mesure exhaustive des épaisseurs
La tomographie a permis à l’impression 3D un développement accéléré durant cette dernière décennie. Elle continuera à apporter son soutien au domaine de la fabrication additive, aussi bien pour de nouveaux procédés innovants que pour le suivi de production des technologies matures.
Vidéo de tomographie d’une impression 3D
